Selon un technicien de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (l’ASECNA), qui a requis l’anonymat, « sur les 42 contrôleurs de circulation aérienne de l’ASECNA au Tchad, cinq seulement ont leur licence valide » après un Audit réalisé courant octobre 2023. L’Autorité de l’aviation civile du Tchad (ADAC) aurait donné un ultimatum de 40 jours à la représentation de l’ASECNA pour lui permettre de faire régulariser leur situation. Sans quoi les sanctions s’imposeront conformément à la loi, contre la représentation de l’ASECNA, selon les termes d’une correspondance adressée, informe notre source.
Selon un ancien haut responsable de l’ADAC si ces informations venaient à se confirmer, cela mettrait l’ASECNA en difficulté car l’ADAC risquerait de prendre des sanctions, conformément aux instruments juridiques en la matière, confie notre interlocuteur pour qui « il faut au minimum 20 à 25 contrôleurs, pour faire fonctionner l’aéroport » en matière du Centre de contrôle régional (CCR).
Avec seulement cinq (5) contrôleurs réguliers, il est impensable de faire fonctionner le CCR. Il faudra peut-être s’accommoder à ceux jugés non qualifiés pendant une période donnée afin de corriger ce qui est corrigible. Cependant, avec ce balai, de contrôle effectué par l’Autorité de l’aviation civile, les institutions intervenant dans l’aviation civile sont attendues sur le ban de la performance. Ce qui donnera un visage neuf au secteur aérien au Tchad.