Réélu pour un troisième mandat au second tour à 52%, le président turc, RECEPT Tayyip Erdogan, a prêté serment ce samedi devant une pluie d’acclamatations de ses partisans. Une prestation de serment à l’issu de laquelle, l’homme qui brigue les fonctions pour un troisième quinquennat, a dévoilé la liste de son gouvernement.
Erdogan renouvelle presque l’ensemble de ses ministres, dont certains comme celui des Affaires étrangères et celui du Trésor et des Finances interrogent de par leurs profils. Il, décline les quatre actions pour les cinq ans à venir. Si au ministère du Trésor et des Finances, le nouveau président réélu a nommé un économiste, au grand soulagement de tous, ce n’est pas le cas pour le ministère des Affaires étrangères où Recep Tayyip Erdogan a placé un ancien directeur de l’agence nationale du renseignement turc (MIT). Il se nomme Hakan Fidan.
Hormis le redressement des Économies et Finances turques mises à rude épreuve par une inflation de plus en plus débordante, les ambitions de la nouvelle Turquie, sortie toutefois divisée après une élection très suivie, est de s’imposer sur la scène internationale comme acteur majeur à part entière. Et cette responsabilité est confiée à Hakan Fidan. « Désormais, la communauté internationale verra une Turquie qui prend davantage d’initiatives pour résoudre les crises mondiales ; qui s’efforce davantage d’instaurer la paix et la stabilité dans la région ; qui travaille plus dur pour le développement du monde turc et islamique et qui protège davantage les opprimés et les victimes », avait tracé Erdogan devant un public qui accompagne chacune de ses phrases par des acclamations.
Quatre verbes s’emploient avec accroissement. En premier lieu, « pendre davantage d’initiatives pour résoudre les crises mondiales ». Si la Turquie, n’a pas joué de grands rôles dans la résolution des conflits dans le monde, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’elle n’a pas de privilège comme les autres puissances jouissant du droit de veto, elle veut aujourd’hui imprimer son influence dans le monde en matière de résolution des crises mondiales. Elle s’est manifestée par exemple dans la crise russo-ukrainienne comme facilitatrice. Même si les chefs d’Etats de l’UE ont émis un sérieux refus tacite, jugeant Erdogan plus proche de la Russie, et donc un potentiel expion-facilitateur. La Turquie veut désormais faire entendre sa voix.
En deuxième lieu, la Turquie « s’efforcera davantage d’instaurer la paix et la stabilité dans la région ». Dans une région marquée par de nombreuses crises comme en Syrie, en Arménie, en Azerbaïdjan et des pays comme Iran et Irak, en proies à des appétits extérieurs, surtout occidentaux, désormais il faut s’attendre à la prééminence de la Turquie.
En troisième lieu, la Turquie entend « travailler plus dur pour le développement du monde turc et islamique ». Ici, il faut y voir un renforcement d’investissement dans le monde islamique, comme le pays a obtenu une avancée notable dans le domaine ces dernières années.
Et en quatrième lieu, sera menée une action visant à « protéger davantage les opprimés et les victimes ». C’est donc un rôle significatif que RECEPT Tayyip Erdogan entend jouer dans les pays pauvres et chez les peules victimes de nombreuses guerres à travers le monde. Le cas de des pays afriacins en dit long, si l’ont sait surtout que la réellection de Erdogan a été beaucoup saluée par les chefs d’Etats africains qui comprennent en lui un véritable partenaire moins hypocrite, mais attentionné sur des questions aussi délicates que la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et la bonne gouvernance. On peut y voir une suite d’actions dans les résolutions des crises mondiales. C’est donc un retour de la civilisation turque dans le monde que le président réélu annonce au monde. Et pour cela, le président Erdogan indique que le nouveau chef de la Diplomatie est « le gardien des secrets du président et des secrets de l’État »