La vague de mensonges de la coalition ‘’Tchad uni’’ qui prépare à la fraude électorale au Tchad

Le Tchad est dans sa période de pic. Depuis trois semaines. Après le lancement de la campagne électorale en vue de la présidentielle du 6 mai 2024. Une sorte de fièvre s’était emparée de la classe politique, très tôt dimanche 14 avril courant. Au lieu véritablement d’une campagne permettant aux différents candidats de faire valoir leurs projets de société pour le peuple tchadien auprès de qui chacun va pour demander la voix, les attaques personnelles, les joutes verbales et les allusions enfantines ont occupé l’espace pendant tout ce temps dans la campagne de certains candidats.

En perte de vitesse face au candidat de la coalition ‘’Justice et Egalité’’, Dr Assyongar Masra Succès, et ne sachant quelle stratégie adopter pour le contrer, la coalition ‘’Tchad Uni’’ a pratiquement versé dans le mensonge en développant un narratif basé sur aucun fait.

A l’exemple, le chef de mission de la coalition Tchad Uni dans le Mandoul, par ailleurs porte-parole du Mouvement patriotique du salut (MPS), Issa Doubragne, a monté les enchères. Il a déclaré qu’il n’y a qu’un seul candidat à la présidentielle, à savoir Mahamat Idriss Deby Itno, face auquel les neufs autres postulants se battraient, soit pour conserver leurs postes au sein du gouvernement ou y accéder. Une affirmation dénuée de toute réalité parce qu’en prenant les différents candidats actuellement en lice, il est impensable d’admettre une telle thèse.

Mais, l’histoire retient que Issa Doubragne, alors ministre de Plan et de la Coopération internationale, qui a piloté le Plan national de développement (PND) entre 2017-2021, il avait vendu ce plan comme étant le levier sur lequel arrivé à sa fin, le Tchad serait devenu un pays émergent. Sept (7) ans après cet exercice, il n’y a aucun résultat réel qui ait réduit la pauvreté chez les Tchadiens. Qu’est-ce qu’en tant que ministre de la République pendant toutes ces années il a apporté comme solution ? Mais quel impact les Tchadiens reçoivent de la mise en œuvre de nombreux projets qui tombaient entre ses bras en tant que chef du département en charge de la coordination des projets des ONG et autres programmes onusiens ? Au lieu d’émergence comme promesse, c’est plutôt une offre de résilience et de diversification économique.

A dire vrai, il a littéralement contribué à l’échec du Tchad. C’est donc dans cette médiocrité qu’il aimerait continuer. Il n’a aucune crédibilité qui lui permette de tenir des propos tendant à discréditer les autres candidats qui militent à activer la dynamique de changement politique. Et les cadres de sa trame doivent cesser de se moquer des Tchadiens.

Les déclarations non-sens d’Amina Priscille Longoh du genre « tant qu’on n’a pas d’électeur, c’est beau de sortir et de voir du monde mais si l’on n’est pas recensé, et qu’on n’a pas une carte d’électeur, on ne peut en aucun cas voter » ;  les propos sournois des ministres Abdraman Koulamallah, Aziz Mahamat Saleh, Mahamat Assileck, ou encore Moussa Batraki, etc. qui, pour ces trois derniers, s’emploient, à cor et à cri, à déformer insidieusement les propos du candidat de la coalition Justice et Egalité, doivent interpeller chacun à rester vigilant. Ce sont des propos dont le but ultime est de favoriser une situation propice aux troubles.

Pour mémoire, après le 20 octobre 2022, ce même Mahamat Assileck, encore ministre, à la suite de Saleh Kebzabo, premier ministre en son temps, a déclaré de manière péremptoire que le président du parti Les Transformateurs, Dr Assyongar Masra Succès, aurait appelé ses militants à s’en prendre aux Tchadiens portant le grand boubou. Une insinuation qui visait à jouer sur la fibre religieuse pour inciter évidemment à une guerre civile. Ce sont des nostalgiques de chaos. Heureusement que ces Tchadiens ont compris les errements de ces politiciens.

Il est temps que les Tchadiens de tous les horizons puissent se tenir vigilants et debout pour dissiper tout ce que ces hommes et femmes qui sont mus uniquement par leurs intérêts matérialistes entreprennent. Les Tchadiens doivent rester vigilants afin de déjouer tout piège qu’ils tendraient à l’un des candidats dans l’objectif de semer la confusion. La sortie des figures nationales tel que l’écrivain et PDG de Royal Airways, Brahim Guihini Dadi, sur sa page Facebook sonne comme expression d’une grande lucidité du peuple tchadien, qui rejette tout clivage pour des intérêts partisans. De toutes les façons, il est impossible aujourd’hui de dresser les Tchadiens les uns contre les autres en manipulant quelle que fibre que ça soit.

Ce qui est vrai, la montée en flèche de mensonge, des accusations gratuites et la réclamation de la victoire du candidat Mahamat Idriss Deby Itno, présenté comme unique candidat par sa coterie sont autant des stratagèmes qui doivent être contrôlés et dénoncés comme une volonté manifestée en vue de faire un passage en force.